La mort, l’angoisse, le temps : clinique de la fin de vie : le réel de la mort conjugué au futur - Université catholique de l'Ouest Accéder directement au contenu
Thèse Année : 2022

Death, anguish, time : a clinical approach to the end of life : the real of death in the future tense

La mort, l’angoisse, le temps : clinique de la fin de vie : le réel de la mort conjugué au futur

Maiwenn Bequet
  • Fonction : Auteur
  • PersonId : 1174690
  • IdRef : 264994388

Résumé

This research questions the subjective position of terminally ill patients in the face of impending death and the supposed presence of anguish. Can the affect of anguish suffice to describe the experience of patients in these final moments ? Do the patients themselves not contradict this certainty ? Could anguish, conversely, drive them to continue to look to the future against all odds, in the same way as desire ? What could be the function of this anguish henceforth ? First of all, hospital patients were asked to express themselves, in a bid to offer a new perspective on the utility and possible occurrence of anguish in these final moments. Death cannot trigger anguish. One does not anguish over one’s own death. Anguish has a specific object, as well as inherent functions. This research is underpinned by the question of the subjective perception of time. What can be said about patients nearing the end of their lives but who make plans for a near or more distant future ? Could the future be a mark of desire–which does not yield to the chronological time of human lives–and which, through this announced future, could reveal the need for anguish ?
Ce travail de recherche interroge la position subjective des patients atteints d’une maladie grave face à l’arrivée de la mort et à la présence supposée de l’angoisse. L’affect d’angoisse peut-il suffire à décrire le vécu des patients dans ces moments ultimes ? Les patients, eux-mêmes, ne viennent-ils pas contredire cette certitude ? L’angoisse ne pourrait-elle pas plutôt œuvrer pour continuer à vivre au futur envers et contre tout, à l’image du désir ? Quelle fonction pourrait-elle prendre dès lors ? La parole est d’abord laissée aux patients hospitalisés pour tenter de donner une nouvelle perspective à l’utilité et à la survenue possible de l’angoisse dans ces moments. La mort ne peut pas angoisser. On ne s’angoisse pas de sa propre mort. L’angoisse a un objet précis ainsi que des fonctions qui lui sont inhérentes. C’est la question du temps subjectif qui donne la raison à cette recherche. Que dire de ces patients pour lesquels la fin approche mais qui font des projets dans un avenir à plus ou moins long terme ? Le futur ne serait-il pas la marque d’un désir - qui lui ne se plie pas au temps chronologique de la vie humaine - et qui viendrait, à travers cet avenir énoncé, révéler la nécessité de la présence de l’angoisse ?

Domaines

Psychologie
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Origine : Version validée par le jury (STAR)

Dates et versions

tel-03814830 , version 1 (14-10-2022)

Identifiants

  • HAL Id : tel-03814830 , version 1

Citer

Maiwenn Bequet. La mort, l’angoisse, le temps : clinique de la fin de vie : le réel de la mort conjugué au futur. Psychologie. Université Rennes 2, 2022. Français. ⟨NNT : 2022REN20022⟩. ⟨tel-03814830⟩
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